Ma maison se meurt. Ici c'est ma maison. Quand je regarde derrière il n'y a pas grand chose et devant c'est guère mieux parce que ça change tout le temps. Mais maintenant il y a beaucoup et je crois que c'est ce qui compte. En fait la terminale est bien plus simple que la première pour moi, et j'ai tellement peur que ce soit trop simple pour continuer à l'être. Cet été était peut être le meilleur de ma vie. Et cette année je n'arrête pas de râler, tout le temps, parce que je me dis que ça pourrait être parfait si seulement ci ou ça, mais ça l'est déjà. Enfin presque. Il manque des gens. Tout me manque en permanence, et si parfois j'arrive à tout je me demande comment je fais. Et ce n'est que parfois parce que bien souvent je n'arrive absolument à rien. La différence c'est qu'avant j'étais forte et que maintenant il faut quelqu'un pour me protéger. Le bilan c'est que je ne suis toujours/plus rien sans les autres et surtout pas sans lui. Cela dit en arrêtant de se plaindre, en ne regardant pas le prof d'espagnol, en ne pensant pas à ce que je perds mais plutôt à ce que je gagne, et en ne pensant plus à l'an prochain tout devient beaucoup mieux. Malgré les apparences tout ce que je dis est plein d'optimisme parce que maintenant j'arrive à voir que je râle pour rien et qu'en fait j'ai tout ce qu'il me faut ou presque, tous ceux dont j'ai besoin, et que si je m'énerve c'est parce que je suis énervante et imparfaite au milieu de gens gentils et parfaits. Je me demande bien comment ils font pour me supporter, et surtout comment il fait pour m'aimer.
Maintenant je me sens comme après une tempête, ravagée, épuisée et vide. Je ne sais pas pourquoi parce qu'il n'y a pas de raison particulière. Peut être que je devrais m'inscrire sur Facebook, comme tout le monde, taper sur la gueule de tout le monde, comme tout le monde, mais à travers un clavier et un écran, comme tout le monde, y étaler ma vie comme je le fais(ais) ici, en faire une nouvelle maison tout en sachant que je ne l'aimerai pas. Mais soyons sérieux je trouve ça tellement nul et impersonnel d'avoir besoin de facebook pour savoir que tel jour c'est l'anniversaire de Machin ou de Bidule, et que tel autre, Truc s'est pété un ongle.
Maintenant je me sens comme après une tempête, ravagée, épuisée et vide. Je ne sais pas pourquoi parce qu'il n'y a pas de raison particulière. Peut être que je devrais m'inscrire sur Facebook, comme tout le monde, taper sur la gueule de tout le monde, comme tout le monde, mais à travers un clavier et un écran, comme tout le monde, y étaler ma vie comme je le fais(ais) ici, en faire une nouvelle maison tout en sachant que je ne l'aimerai pas. Mais soyons sérieux je trouve ça tellement nul et impersonnel d'avoir besoin de facebook pour savoir que tel jour c'est l'anniversaire de Machin ou de Bidule, et que tel autre, Truc s'est pété un ongle.
Et je trouve ça inquiétant de savoir que des personnes puissent réfléchir à la meilleure façon possible d'en tuer d'autres.